© Vincent Fournier     Accueil    Portraits    Nus     Dessins   Expos    Présentation    Contact     Liens    Presse 

Portraits de rue à l'encre

album complet
http://vf.fournier.free.fr/Portraits_de_rue/index.html

Portrait sur la croisette

Ouh la la qu'ils sont pressés de voir leur star préférrée. Personne ne s'arrète pour un portrait.
Sauf la belle Estella, toute allanguie par une petite sieste sur la pelouse, mais bien disposée et bien concentrée pour la pose.
Elle est magnifique ! Merci Estella, étoile de mon coeur !

Estella

Portraits de rue, c'est reparti !

Dacy peinte dans la rue pietonneJacques Yves

  Et c'est reparti ! Nous y revoilà avec la peinture à l'huile et tout le bazar dans la rue piétonne. Avec, comme nouveauté, le support en carton laqué. Le coté calendrier récupéré n'a vraiment pas l'air sérieux mais le coté enduit est fabuleux, il est très lisse et réellement laqué comme les supports bois utilisés à l'origine de la peinture à l'huile. La vitesse et la précision du pinceau sur ce support est extraordinaire ce qui est primordial pour le portrait de rue. Ca glisse tellement bien qu'il n' y a pas besoin d'une couche préalable diluée à la térébenthine. Je peux attaquer directement la masse du visage par un frottis de gris avec un gros pinceau aux poils rêches et faire apparaitre les valeurs du visage dans la grisaille. A ce stade, les commentaires des spectateurs montrent leur incrédulité. Une deuxième couche pour déposer les couleurs préalablement composées sur la palette, et c'est terminé. Là, les commentaires des spectateurs sont plus flatteurs, pourtant tout s'est joué avant, dans la grisaille. 

Cette année, je ne me laisse pas piéger par les petits lampadaires qui donnent une belle lumière blanche mais qui ne sont pas assez puissants pour résister au gros projecteurs oranges qui s'allument plus tard dans la soirée. Peindre dans la lumière orange, c'est une expérience, pour un peintre. Si on s'en sort, en réalisant un tableau pas trop affreux, c'est qu'il a fallu drôlement compenser dans sa tête pour pouvoir rétablir une balance des couleurs.  Et si on réchappe à cet exercice, c'est qu'on est paré pour des situations extrêmes. 

Heureusement, il y a les modèles ! Très motivés et patients avec ca ! Un vrai bonheur ! C'est rare de trouver une si grande concentration chez les adultes, on ne la trouve en général que chez les enfants. Merci à Dacy et à Jacques Yves pour leur enthousiasme et pour avoir pensé à m'envoyer une photo des œuvres terminées. C'est dommage que ce soient les seuls à y penser car j'aurais pu présenter ici une belle brochette de portraits de rue de ce mois de mai : Huile, encre de chine, mine de plomb, ca n'a pas arrêté. Et j'espère que ca va continuer...

Portraitistes dans la rue

Depuis la réouverture de la place Masséna qui avait disparu pendant  5 ans derrière des palissades, nous avons investi les lieux, avec mon compère Patrick, dessinateur de son état. Nous apâtons le chaland en demandant à un promeneur de se préter au jeu en posant pour le premier tableau. Un cercle de commentateurs cosmopolites se forme assez rapidement, suscitant ainsi la curiosité des passants. Du coup, la soirée passe sans s'arréter de dessiner, et de peindre, avec, souvent, des modèles patients, volontaires, enthousiastes et  la plupart du temps ravis du résultat.
Abdel est notre meilleur client. Il nous a pris deux tableaux et un dessin. D'autres sont sur les rangs pour dépasser son score ...
En attendant la fortune et la gloire, qui sont sans doute occupées ailleurs, nous en profittons pour améliorer notre pratique du portrait. L'école de la rue, il n'y a que ça de vrai ...    
Merci à tous les modèles Ali, Abdel, Suzanne, Mary, Lamia, Chris et tous les autres...

isabelle Samantha


suzanne






©Vincent Fournier     Accueil    Portraits    Nus     Dessins   Expos    Présentation    Contact     Liens    Presse