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Portraits

Portraits à l'huile

Portraits en dessin

Faut il réaliser des portraits d'après la photo d'une belle jeune femme ou d'après la jeune femme elle même ?
Fatiha, Portrait à l'huile de Vincent Fournier Rima, Portrait à l'huile de Vincent Fournier Liz, Portrait à l'huile de Vincent Fournier
Liz, Rima et Fatiha : portraits a l'huile

Des conséquences néfastes de la pratique du portrait

Le portrait est un art difficile, qui réclame une pratique journalière (comme le violon par exemple),  laquelle pratique peut conduire à diverses formes d'accoutumance, voire à des comportements compulsifs comme le croquis à la dérobée dans les lieux les plus divers ; le "croqueur" ayant généralement toujours son carnet de croquis sur lui.

Dans la forme la plus bénigne de cette addiction, le sujet demande à des proches ou à des amis de bien vouloir poser, lesquels se retrouvent coincés avec un sourire crispé pendant une période qui semble toujours trop courte au peintre et forcément trop longue au modèle. Cette expérience douloureuse pour les reins du modèle se solde immanquablement par un "C'est moi ça ?!" effaré et incrédule, qui donne au peintre épuisé l'énergie nécessaire pour "quelques petites retouches" qui termineront de gâcher irrémédiablement le tableau. A ce stade de déconfiture, le sujet serait normalement prêt à arrêter définitivement la peinture s'il ne se trouvait dans son entourage une âme charitable, tentant de lui remonter le moral par quelques compliments touchants et autres réflexions profondes sur la difficulté de faire un portrait, voire brodant sur le thème de "la peinture à l'huile, c'est plus difficile, mais c'est bien plus beau, ..."

Dans la forme avancée de la maladie, après une évolution de plusieurs années, le sujet, ayant épuisé son vivier de connaissances, se trouve contraint pour satisfaire son inclinaison, à demander aux passants de poser pour lui dans la rue. Souvent, un premier passant s'arrête pour observer la scène, ce qui excite la curiosité des autres et finalement crée un attroupement autour du peintre et de son modèle (semblable à celui des automobilistes après un accident). Le peintre, qui interprète à tort les quolibets prononcés dans des langues inconnues pour des compliments, se trouve conforté dans sa démarche, et raggaillardi, en profite pour aborder au sein même de l'attroupement, ses futures victimes. On comprend aisément que si rien n'est fait pour empêcher le sujet d'agir, il se trouve conforté dans son comportement, et le problème persiste. 

Pourtant, des solutions existent, à la portée de chacun d'entre nous, comme de refuser systématiquement de poser pour nos amis portraitistes amateurs, ou de refuser de s'agglutiner autour des portraitistes de rue. Mais, hélas ! , devant le plaisir sadique de voir une jeune beauté se faire re-faire le portrait par un portraitiste particulièrement maladroit, peu d'entre nous résistent. Seul un sursaut de civisme dans nos consciences troublées par les ondes électromagnétiques de nos téléphones portables,  pourra venir à bout de ce phénomène.

Quant aux pouvoir publics, leur indifférence n'a d'égal que leur laxisme, aucun responsable ne songeant à traiter le problème à la base en supprimant l'enseignement du dessin dans les établissements scolaires. C'est en effet par des campagnes de prévention, que l'on pourra le plus efficacement lutter contre ce problème de santé publique malheureusement ignoré du grand public. 

 
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